Appeler un chat un chat : appeler les choses par leur nom, sans essayer de ménager son interlocuteur. La formule se trouve entre autres chez Boileau (Satires, I).
Acheter chat en poche : acheter quelque chose sans l’avoir vu. Molière utilise cette locution (Pourceaugnac, II, 7). En sens inverse, on peut vendre chat en poche, c’est-à-dire ne pas faire voir ce que l’on vend. L’expression Chat en poche a également inspiré le titre d’une pièce de théâtre de Georges Feydeau.
Acheter un chat en sac ou Acheter un chat dans un sac dans le même ordre d’idée.
Aller comme un chat maigre : courir beaucoup et très vite. Ces mots apparaissent déjà chez Mathurin Régnier (Satires, XI).
Il n’y a pas un chat : il n’y a personne. Cette phrase est très répandue dès le XVIIIe siècle, en particulier dans la correspondance de Voltaire.
Donner sa langue au chat : renoncer à chercher la solution.
Avoir d’autres chats à fouetter : avoir d’autres choses à faire.
Pas de quoi fouetter un chat : ce n’est pas très grave.
Avoir un chat dans la gorge : avoir mal à la gorge ou être enroué.
S’entendre comme chien et chat : désigne deux personnes qui ne peuvent pas se supporter.
De la bouillie pour les chats : travail bâclé, texte incompréhensible.
Faire une toilette de chat : se laver sommairement, sans trop se mouiller.
Une chatte n’y retrouverait pas ses petits : grand désordre, situation très complexe.
Les chiens ne font pas des chats : les enfants ressemblent souvent à leurs parents
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire